Luc Montagnier

Luc Montagnier est biologiste virologue, co-lauréat 2008 du Prix Nobel de physiologie / médecine avec Françoise Barré-Sinoussi pour leur découverte en 1983 du VIH, le virus responsable du SIDA.

En 1960 il entre au CNRS avant d’intégrer l’Institut Curie ou il travaille avec P. Vigier.
En 1972, à l’invitation de Jacques Monod, il crée l’Unité d’oncologie virale dans le nouveau département de virologie de l’Institut Pasteur.
En 1993, il crée la Fondation mondiale prévention et recherche SIDA (FMPRS), sous l’égide de l’UNESCO.

Il est professeur émérite à l’Institut Pasteur, où il a dirigé, de 1972 à 2000, l’Unité d’Oncologie Virale.
Il est membre des Académies des Sciences et de Médecine.
Depuis 2010, il est directeur de l’institut de recherche de l’université Jiaotong de Shanghai (Chine).

Depuis peu il veut lancer un essai fondé sur la prise prolongée d’anti-infectieux, en s’appuyant sur l’hypothèse contestée de la mémoire de l’eau, mise en évidence par Jacques Benveniste. Il projette de réaliser un essai clinique afin d’évaluer les effets bénéfiques possibles de la prise prolongée d’antibiotiques chez des enfants autistes. L’essai pilote rechercherait, selon la revue Nature, la trace d’infections chez 30 enfants autistes, ainsi que chez une vingtaine d’enfants indemnes, à des fins de comparaison.

Le professeur Luc Montagnier, défend les recherches sur « la piste microbienne » de l’autisme. Selon lui, les antibiotiques permettraient d’améliorer un grand nombre d’enfants atteints.

Présenté à l’Académie de médecine, l’exposé du professeur Luc Montagnier vise à montrer que, selon lui, les antibiotiques permettraient d’améliorer les syndromes autistiques dont souffrent de nombreux enfants. « On compte chaque année en France 5.000 nouveaux cas d’autisme ou de troubles apparentés », a-t-il dit notant le caractère « multifactoriel » de ce syndrome des troubles de la communication.

C’est « une véritable épidémie que les facteurs de prédisposition génétique ne peuvent à eux seuls expliquer ».

Pour lui, il est donc « logique de s’intéresser à des facteurs environnementaux nouveaux ». En particulier, aux pesticides, et aux « radiations électromagnétiques non ionisantes ». Dans sa thèse les facteurs environnementaux et génétiques participeraient à un phénomène de « stress oxydatif » susceptible de provoquer des « modifications neuronales » et un dysfonctionnement immunitaire. Les enfants autistes souffriraient ainsi d’infections chroniques.

Le Pr Montagnier a par ailleurs fait état de « 55% d’amélioration rapide » obtenus avec des cures d’antibiotiques sur 97 autistes, en notant que « les enfants réagissent beaucoup mieux avant l’âge de 7 ans ». Des vidéos ont montré les progrès d’enfants traités qui se sont mis à parler et à pouvoir aller à l’école. Pour lui, ces résultats « spectaculaires indiquent qu’une fois sur deux, l’autisme n’est pas une condamnation à vie ». Ce spécialiste a toutefois ajouté qu’il était « important de confirmer ces résultats par des essais contrôlés » (étude en double aveugle).

Conférences

Location de vidéos (VOD)

DVDs

  • Les sacrifiés des ondes, conférence du 25 juin 2012 à l’Observatoire du Réel
  • Les sacrifiés des ondes, film de Jean-Yves Bilien, 2012

Liens

Article wikipedia : www.fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Montagnier