Milarépa vécut au XIe siècle au Tibet. Son destin exceptionnel nous révèle la Voie du Bonheur. Le parcours initiatique de cet homme ordinaire, sur le chemin qui va de la vengeance aux remords, est un itinéraire exemplaire où la compassion finit par l’emporter sur la colère.
L’histoire de Milarépa est un joyau du patrimoine spirituel mondial, empreint de sagesse millénaire.
Milarépa : La Voie du Bonheur» est un film sur la cupidité et la vengeance – et sur la rédemption. Mille ans après sa mort, son histoire initiatique fait partie du patrimoine spirituel mondial.
Originaire d’une famille de riches marchands, Milarépa mène une enfance privilégiée. Sur son lit de mort, le père confie la richesse familiale à son frère jusqu’à la majorité de Milarépa.
Cependant, l’oncle s’arroge la fortune familiale et exploite la nouvelle misère de Milarépa, sa mère et sa jeune sœur, quasiment réduits en esclavage. Humiliée et désespérée, la mère projette de venger cette injustice en instrumentalisant son fils dévoué.
Après avoir vendu son dernier champ, elle envoie Milarépa en apprentissage auprès du maître Yongten Trogyal afin qu’il l’initie à la magie noire. Aidé par les démons, il invoque un sortilège et détruit une partie du village, tuant une trentaine de personnes. Immédiatement, une foule en colère le poursuit. Pour échapper à une mort certaine, Milarépa trouve refuge auprès d’un vieux moine bouddhiste.
Alors que la vengeance a rempli sa mère de joie, le sang sur les mains de Milarépa ne lui laisse plus de paix. C’est à ce moment qu’il reçoit le conseil qui changera le cours de sa vie :
Les ennemis naissent de ton esprit;
Pour les vaincre, cesse les actions négatives,
Cultive les actions positives, et
Maîtrise ton esprit.
Le souvenir de ses victimes le tourmente sans cesse. Accablé de remords malgré la victoire sur ses ennemis, il se lance dans un autre voyage – cette fois à la recherche d’un maître spirituel qui le délivrera de la souffrance et le conduira au bonheur.
Milarépa vécut au XIe siècle au Tibet. Le parcours initiatique de cet homme ordinaire est un itinéraire exemplaire où la compassion finit par l’emporter sur la colère. L’histoire de Milarépa est un joyau du patrimoine spirituel mondial, empreint de sagesse millénaire.
Réalisation : Neten Chokling
Acteurs : Kelsang Chukie Tethong, Jamyang Lodro, Orgyen Tobgyal
Diffusion : Jupiter Films / Jan Roeloffs
Pays d’origine : Bhoutan
Année de production : 2010
Genre : Biopic
Version originale : Tibétain
Doublage : Allemand
Version(s) sous-titrée(s) : Français, Allemand
Durée : 89 mn
Autres titres : Milarepa, Der Weg zum Glück
Durée totale 262 min – 2 DVDs – PAL – ZONE 0 – VOSTFR
BONUS : entretiens avec les maîtres bouddhistes Matthieu Ricard, Sogyal Rinpoche, Khandro Rinpoche, Pema Chödrön, Lama Zopa Rinpoche, Neten Chokling et Orgyen Tobgyal Ripoche.
Critiques :
« Ce film dépaysant envoûte par la beauté de ses paysages et par le jeu exotique de ses acteurs. » Paris Match
« Figure mythique, paysages spectaculaires, époque reculée, tout est fait ici pour nous emmener dans un voyage hors du commun. » Excessif.com
« Réalisé comme un western ou un kung-fu, avec de beaux effets spéciaux discrets, le film montre que le Bhoutan aussi peut faire de très beaux films. Avec lui, cultivons alors les actions positives. » Il était une fois le cinéma
« Le parcours initiatique de Milarépa, figure emblématique du XIe siècle au Tibet, y est retracé avec un extrême souci de spiritualité. » L’officiel des spectacles
« Le film marie avec assez de grâce la culture bhoutanaise ancestrale et la magie chamanique avec des effets spéciaux très modernes. A suivre. » L’Humanité
« Un très beau film. » France Inter (Eric Lange)
« Des images d’apocalypse sympas et de chouettes séquences magiques. » Studio CinéLive
« Comme un livre d’images picaresques. » Les Inrockuptibles (Vincent Ostria)
« Milarépa, La Voie du Bonheur est le troisième long-métrage jamais réalisé au Bhoutan, un objet cinématographique rarissime dans le paysage actuel, un bijou d’authenticité et une invitation au Bhoutan sur pellicule. » Radio Nova (Anna Flori-Lamour)