La réalisation d’un mandala serait-elle un processus alchimique ?
Des mandalas nous connaissons ces dessins concentriques en sables de couleur sur lesquels les moines tibétains œuvrent parfois plusieurs jours avant de les disperser. Depuis une vingtaine d’années, nous retrouvons des formes géométriques à colorier ou a réaliser sur différents supports. Mais quelles sont les vertus de ces figures colorées ? Venez découvrir la réponse d’Elisabeth Fries.
En sanskrit dont il tire son origine, le mandala renvoie à la notion de point central, de cercle, de contour et de contenant sacré. Cette notion se retrouve dans toutes les traditions : rosaces, labyrinthes, mosaïques arabes, calendriers mayas, danses derviches… Dans la nature, tout s’organise autour de cette notion de centre, de cercle, de rotation, que ce soit dans les règnes animal et végétal, comme de la cellule aux galaxies.
Chez les Tibétains, le mandala est une représentation élaborée et symbolique du monde, palais en 3 dimensions, manifestant les phénomènes impalpables mais essentiels pour l’homme : le fini et l’infini, l’éphémère et la durée, la finitude et la permanence, l’unité du tout et le tout dans l’unité.
L’occident a découvert les mandalas avec C.G. Jung qui, suite à une période d’introspection et de retour sur soi, lui a permis d’élaborer une théorie en lien avec le « Soi ».
Elisabeth se propose de partager ce voyage de résonance où des dimensions de l’univers des mandalas peuvent toucher chaque être dans son essence, et éveiller en chacun le sens profond de la Vie et son extraordinaire pouvoir de création. Depuis plus de 30 ans, Elisabeth explore les potentialités médiatrices et transformatrices de ce média et se réjouit de transmettre ce qui l’anime : l’art de vivre dans la voie de la beauté et de l’harmonie.